BFM TV: CE MERCREDI : RACHLINE CONFIRME L'APPEL A DROITE DE MARINE LE PEN

Publié le par CASTELMAURE

Précisons tout de même que cet appel "à droite" s'adresse davantage à l'électorat "droitier", peu "jacobin" et n'admettant l'hostilité à l'Union européenne que si elle émane d'un "eurosceptique" au discours constructif et visionnaire comme Philippe de Villiers plutôt que d'un "néo-chevènementiste", très présent dans le Sud-Est et auquel on pourrait "ajouter" l'électorat "conservateur" peu "nationalocompatible" jusqu'à présent de l'Ouest qu'à l'"extrême-droite" pure et dure, qu'elle soit nationaliste ou "identitaro-racialiste" ou les deux. Même s'il existe dans ces différentes composantes une certaine similitude sociologique parfois (au sens le plus large du terme) et si elles partagent une même méfiance envers le "jacobinisme" de Florian Philippot plaisant davantage à l'électorat "gaucholepéniste" des anciens bassins miniers du Nord et du Nord-Est (l'Alsace est un cas à part) mais ne déplaisant plus non plus à l'électorat rural "à l'abandon" pouvant accepter une meilleure "redistribution sociale" qui, comme le dit le géographe Guilly, ne profite pas à la "France périphérique".

Et pour ceux de la tendance "identitaro-racialiste" et, dans une moindre mesure, de la tendance "nationaliste", ils n'ont désormais rien à rétorquer sur le discours légitimement anti-immigration et anti-droit du sol qui, quoiqu'en disent les premiers, va "de pair" avec le discours anti-Union européenne et anti-euro puisque ce sont bien l'absence de frontières d'une part et l'absence d'autonomie monétaire d'autre part qui, avec la stupide politique d'assistanat (que les "chevènementistes" ont malheureusement plus de mal à condamner au risque de contradiction mais aussi certains catholiques n'ayant pas compris le lien entre allocations familiales et immigration d'assistanat et de peuplement sur le long terme) sont les vraies responsables de l'indiscutable "grand remplacement" en cours.

 

Cela permet en outre de "marquer la différence" avec un Nicolas Dupont-Aignan grosse victime des multiples affaires Fillon qui présentent l'inconvénient de gêner le déroulement de la campagne "sur le fonds" comme de gêner l'expression des "petits candidats" (même un Hamon lâché par Valls pourtant légitimement retors à l'écart de la Matrice Macron il y a peu et n'envisageant toujours pas le rapprochement avec Mélenchon), lequel Nicolas Dupont-Aignan envisage désormais une solution plus "nuancée", envisageant peut-être de mordre le cœur de l'électorat filloniste, se rappelant peut-être l'époque de Maastrikt, sait-on jamais.

Consolidation de l'électorat "ouvrier" par une position ferme sur l'Etat-stratège et l'Union européenne mais aussi de l'électorat "rural" sauf peut-être dans certaines régions plus "identitaires" non confrontées à l'immigration (je ne parle toujours pas de l'Alsace ici, troisième terre frontiste dès que la concurrence d'Alsace d'abord s'étiole)  mais consolidation en même temps d'un électorat "nationalo-identitaire" n'ayant plus besoin du Menhir (à supposer qu'il en avait besoin avant ce que les analystes de 2002 comme ceux qui attachent du prix aux élections locales démentent) et "appel du pied" aussi bien envers un "électorat droitier" se risquant parfois au vote frontiste qu'un "électorat conservateur" commençant à peser les conséquences des affaires Fillon, si ce n'est pas le "cocktail gagnant" (enfin, tout dépend du report des voix et là, ce n'est pas "gagné") c'est au moins la porte ouvert à un gros groupe parlementaire.

 

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