VICTOIRE D'EN MARCHE : LA CREBILITE DES NOUVEAUX DEPUTES EN QUESTION ?

Publié le par CASTELMAURE

Il m'apparait opportun, avant d'analyser le fonds des conséquences politiques du premier tour des élections législatives 2017, de lever la principale objection qui pourrait légitimement être faite quant à la victoire sans appel des candidats "La République En Marche". Il est en effet entendu que le niveau inédit de l'abstention (plus de 50% a priori) relativise très fortement la victoire des futurs "néo-députés" et j'ajouterais même que les conséquences du rachat "arrangé" du groupe SFR sous l'ère "Macron secrétaire général adjoint de l'Elysée" se font à ce niveau-là encore sentir pour des personnes ne bénéficiant pas a priori des "réseaux correspondants" (même si cela était totalement faux concernant le nouveau chef de l'Etat mais ce n'est plus la question).

Allons encore un peu plus loin et je ne fais pas partie ici de ceux qui se plaignent outre-mesure en tant que tel de l'arrivée d'une nouvelle "génération" issue de la "société civile" (encore convient-il de se demander quelle est la part des "bo-bo" parmi les futurs néo-élus) ni du "départ forcée d'une génération en ayant largement "profité" pendant des années voire des décennies : quelle va être la "marge de manœuvre" de la future majorité présidentielle? Eh bien, s'il existait encore quelques individualités intéressantes et dissonantes dans les anciennes majorités "passées", les néophytes parlementaires vont se comporter en "bons élèves" et ce, spécialement lorsque les "projets de loi" leur seront présentés par l'exécutif. Lequel exécutif sera plus que jamais en attentes d'instructions de...l'international!

En réalité, nous allons le voir dans l'article suivant, les seuls à pouvoir gêner une nouvelle majorité pas si représentative que cela seront l'extrême-gauche syndicale qui pourra éventuellement tout remettre en cause si les réformes se font trop "pressante" à la demande d'une Merkel qui, vraisemblablement, acceptera de reconsidérer le refus allemand de l'"union budgétaire" si...toutes ses conditions sont acceptées par la partie française, ce n'est pas plus compliqué que cela! Et ne parlons pas des "lobbies" de tous ordres qui ont déjà favorisé la victoire d'En Marche/Emmanuel Macron à un niveau financiaro-médiatique jamais atteint jusqu'à présent et de la "sociologie" très "bo-bo" des nouveaux élus.

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